


Arbre nourricier, le châtaignier a traversé le temps et l’histoire des hommes.
Le châtaignier est présent depuis des millénaires sur Terre et y prospère depuis l’ère tertiaire. Si l’espèce faillit disparaître pendant l’ère glaciaire, elle fut vite réimplantée par l’homme qui considérait le châtaignier comme un arbre nourricier, fournissant à la fois des fruits pour l’alimentation et du bois pour l’ameublement.
Le pain des montagnards
Surnommé « arbre à pain », le châtaignier est principalement cultivé dans les régions montagneuses, dans lesquelles les plantations céréalières sont compliquées, voire impossibles (Corse, Cévennes, Auvergne, etc.). La châtaigne, ou « viande du pauvre », compose alors l’aliment de base des repas des plus humbles. Un comble quand on sait qu’elle accompagne aujourd’hui les repas de fêtes.
Des espèces menacées
Au XIXe siècle, l’exode rural massif combiné à la maladie de l’encre (qui nécrose les racines de l’arbre) marquèrent le déclin des châtaigneraies françaises. Mais ce dernier fut vite enrayé par la création de variétés hybrides, nées du croisement avec des variétés asiatiques, plus résistantes aux maladies. La maladie du chancre affecte également les plantations ainsi que, plus récemment, le cynips du châtaignier, insecte étendant progressivement ses ravages depuis le sud-est de la France.
Demandez autour de vous la différence entre le marron et la châtaigne ; vous risquez bien de vous retrouver avec une version propre à chacun !
Pour faire simple, le marron et la châtaigne sont sensiblement la même chose :