Physalis

un produit de saison

Tout savoir sur le physalis

Botanique

Nom scientifique
Physalis peruviana
Division
Magnoliophyta
Classe
Magnoliopsida
Sous-classe
Asteridæ
Ordre
Solanales
Famille
Solanaceæ
Comment ça pousse ?
  • Le physalis s’épanouit sur de petits arbustes de moins de 2 m de hauteur, en plein soleil.
  • La terre est ensemencée au mois de mars, dans des pots maintenus à une température de 18 °C. La germination, lente, dure trois semaines. Une fois qu’ils ont atteint 3 à 5 cm, aux alentours des mois de mai/juin, les plants sont repiqués.
  • À la fin du mois de juin, l’arbuste commence à se recouvrir de jolies petites fleurs jaunes maculées de noir, qui cohabitent avec les fruits jusqu’en octobre. Dès qu’il prend une belle teinte jaune doré, le physalis est récolté dès la fin du mois de juillet – pour les variétés les plus précoces – jusqu’au mois d’octobre (voire novembre ou décembre dans les régions au climat plus clément). Les premières gelées lui sont en effet fatales.

Un peu d’histoire

Apparu dans les Andes, le physalis fut découvert par les conquistadors espagnols au XVIe siècle, immédiatement séduits par sa saveur gourmande et sucrée. Le fruit est ensuite rapidement introduit en Inde et dans les Antilles, où il est toujours cultivé.

Le fruit est également planté en France (principalement les espèces non comestibles et décoratives) et s’acclimate même à Paris. Ainsi, dès le XVIe siècle, les fleuristes de la capitale utilisent le physalis ornemental dans la confection de bouquets.

Des botanistes ont tenté d’acclimater le coqueret du Pérou sous nos latitudes dès le XVIIIe siècle, mais il reste une plante rare, objet de curiosité et non de consommation courante. Jusqu’au siècle des lumières et l’introduction d’une variété comestible en France, le physalis était considéré même comme vénéneux !