


Le panais sauvage est présent sur tout le continent européen ainsi qu’en Afrique du Nord ; il a été acclimaté en Amérique du Nord dès le XVIIe siècle. Différents noms sont donnés régionalement aux variétés cultivées : pastenade, racine-blanche, grand chervis…
Les habitants du bassin méditerranéen ont commencé à consommer le panais bien longtemps avant notre ère. Mais Grecs et Romains ne semblaient guère l’apprécier, semble-t-il à cause de sa peau résistante et de son cœur fibreux. Il sera progressivement domestiqué et amélioré à partir du VIe siècle.
Au Moyen-Age, nous dit le « capitulaire De Villis », il fait partie d’une centaine d’espèces communément cultivées dans les monastères. C’est à partir de là qu’il est progressivement distingué de la carotte dont il est cousin.