


Originaire d’Asie Mineure ou du Caucase, l’épinard pousse toujours à l’état sauvage dans ces régions. Les Arabes l’auraient apporté en Europe par l’Andalousie un peu avant l’an mille.
Très présent dans les cultures arabes, l’épinard était utilisé en cataplasmes dans le traitement des douleurs du foie et de l’estomac. Il semblerait que Grecs et Romains n’aient pas connu ces feuilles vertes à l’Antiquité.
C’est donc au Moyen Âge qu’il atteint la France, ramené de Jérusalem par les Croisés ou provenant de la péninsule Ibérique alors sous domination arabe. Les Européens ne lui prêtent alors que peu d’attention et le considèrent même comme « l’herbe du carême » : en consommer est en soi une privation !
Il fallut attendre la gourmande Catherine de Médicis pour qu’il soit reconnu et cultivé. De nos jours encore, on nomme « à la florentine », nombre de mets à base d’épinards.