Mirabelle

Tout savoir sur la mirabelle

Botanique

Nom scientifique
Prunus domestica subsp. syriaca
Division
Magnoliophyta
Classe
Magnoliopsida
Sous-classe
Rosidæ
Ordre
Rosales
Famille
Rosaceæ
Comment ça pousse ?
  • Cet arbre rustique est très sensible aux gelées tardives, qui empêchent la fructification. Il est auto fertile, pouvant ainsi être multiplié par semis, tout en obtenant des fruits identiques. 
  • Les mirabelliers produisent des fruits sur une très courte période de 6 semaines, de mi-août à fin septembre. 
  • La fructification est contrôlée tous les jours à partir de la mi-juillet. La teneur en sucre, la couleur et la texture des mirabelles est surveillée consciencieusement
  • La récolte a lieu dès que les fruits ont atteint le degré de maturité optimale. Les mirabelliers sont secoués mécaniquement pour faire tomber les mirabelles sur une toile tissée. 
  • Le tri des fruits a lieu sur place, au pied des arbres.

Un peu d’histoire

La mirabelle a conquis les terres de Lorraine il y a plus de cinq siècles. Le climat de la région se révèle si propice à son développement que 70% de la production totale mondiale en est issue.

C’est le roi René d’Anjou qui ramena la mirabelle en France au XVe siècle. Rapidement, la région de Metz devint son berceau, à tel point que la mirabelle de Lorraine est reconnue en 1762 par l’Académie française.

Un mal pour un bien

Au début du XXe siècle, une vaste épidémie de phylloxéra détruit le vignoble lorrain. La Première Guerre mondiale suit de peu, laissant la région exsangue. Les paysans décident alors de planter des mirabelliers en lieu et place des vignes. Les vergers s’étendent de façon spectaculaire entre 1920 et 1930, à tel point qu’ils couvrent plus de 10 000 ha en 1935.

La Seconde Guerre mondiale ralentit cet essor, qui reprendra de plus belle par la suite. En 1950, les cultures couvrent près de 26 000 ha.

L’industrie au détriment du fruit ?

La production décline rapidement, alors que la région connaît un essor industriel sans pareil ainsi que l’intensification des grandes cultures. Plusieurs décennies passent avant que de jeunes producteurs, à la fin des années 1980, ne replantent quelque 200 000 mirabelliers. Leur pari : relancer la production et la consommation des petits fruits dorés. Quelques années plus tard, le pari est tenu.