


La truffe était très appréciée durant l’Antiquité. Égyptiens, Grecs et Romains louaient son arôme et lui prêtaient parfois des vertus aphrodisiaques, voire médicinales. Au Moyen-Âge, elle est délaissée : on voit en elle une création diabolique… Elle revient ensuite peu à peu sur les tables, et Louis XIV lui redonne définitivement ses lettres de noblesse.
Ce sont les courtiers (ou négociants), intermédiaires entre les producteurs et les restaurateurs, qui fixent chaque année les cours. Ils sont peu nombreux : seulement une vingtaine en France. Le prix de la truffe (au kilo), fluctue bien sûr en fonction du volume de récolte, donc de l’offre, et de la demande. C’est cette structure pyramidale, difficile à contourner et qui peut faire doubler les prix d’échelon en échelon, qui donne à la truffe ce prix au détail si élevé.